Jeudi 16 Octobre 2014
Jeudi 16 Octobre 2014
Synode sur la famille…
Il m’inquiète un peu. En bon catho que je suis, « je fais confiance à l’Esprit Saint », et sain, bien sûr...
Pourtant… Les thèmes abordés sont tellement jonchés de peaux de banane, les plus en proie aux propagandes les plus éhontées. Quelques mots maladroits, hâtifs, ont tellement donné pâture aux thuriféraires aveuglés du Prince des Lumières, ou des Ténèbres (cela revient au même), orchestrateurs du Grand Mensonge Organisé, plus communément appelés « les médias »… Ils s’en sont emparés plus promptement que charognards ne fondent sur l’agneau qui vient à peine d’expirer, qui n’a même pas fini d’expirer…
Heureusement, les vieux routiers de la pourpre cardinalice et de la calotte violette ont eu tôt fait de se mettre debout sur les freins…
Pas envie de discuter sur chacun de ces thèmes. Sur un seul je souhaite une « ouverture », un déblocage : l’accès de divorcés remariés aux sacrements, notamment à l’Eucharistie. Les en priver, c’est interdire le remède au malade, et même le simple pain quotidien. Pécheurs, ils ne le sont pas plus que nous autres… L’Eglise est faite de pécheurs, rien que de pécheurs… à commencer par notre bon Pape qui, lui, au moins, le reconnaît ; le bon saint Pierre est le premier à renier… - ce qui est tout de même capital, comme péché…
L’Eucharistie devrait être distribuée, partagée à tous, sans condition… Judas même à eu sa part, le Dernier Soir, si je ne me trompe…
Pour le reste, tenons ferme sur la Doctrine. Continuons d’appeler un chat, un chat, et un péché, un péché ; notamment les mœurs de Sodome et Gomorrhe…
La Doctrine, c’est la charpente, la colonne vertébrale, qui fait tenir debout, droit. Gardons-la souple -(pour l’Humilité nécessaire, pour saluer Notre Seigneur, pas pour courber l’échine aux injonctions du temps…), souple, certes, mais ferme… -Que la mienne, mon échine, celle de ma pauvre carcasse mortelle soit toute délabrée est une autre affaire, sans intérêt par rapport à celle de l’Eglise !
Surtout pas de démagogie empreinte de recrutisme… les deux grandes tentations, sans doute, de notre Sainte Mère par les temps présents…