On ne naît pas misogyne, on le devient...

Mardi 26 Mai 2020

 On ne naît pas misogyne, on le devient...

 Cette formule, parodique, ironique, évidemment, m’est venue voilà longtemps déjà, notamment à propos de telle furie qui sévissait ou sévit dans les rangs du « gouvernement ». Donner le pouvoir à ce genre de fanatique est déjà, en soi, une folie,

Mais le vase déborde, le tonneau fuit quand je lis dans La Croix :

"Bravant les usages pour attirer l’attention sur la place des femmes dans l’Église, la théologienne Anne Soupa a fait acte de candidature à l’archevêché de Lyon »

Une « théologienne »… ailleurs on dit « bibliste », c’est-à-dire une reliseuse de l’Écriture à la sauce comme-ça-m’arrange…

A quoi bon commenter de telles âneries !

Elle ferait bien de la relire, la Bible, et l’Évangile…

A quoi bon rappeler que l’Église, précisément, est la première promotrice de la femme, ou des femmes (comment faut-il dire, dans le nouvel espace restreint (confiné !…) de la liberté de l’esprit, de la parole ?…).

Rappeler qu’en coordonnées évangélique la première place, c’est la dernière ; Foucauld, tous les Saints, et les Saintes !, l’ont cherchée. Puisqu’elle seule, la sainteté, est la première place, chez nous autres, cathos... Vouloir le moindre pouvoir est une sottise hérétique, etc.

Fatigue ! Ressasser ces évidences me fatigue trop !

Si vous saviez le don de Dieu, imbéciles !