Il faut brûler Molière !

Jeudi 24 Septembre 2020

Il faut brûler Molière !

Toujours ces lecture de l’Écriture si parfaitement adéquates aux circonstances présentes, dans le vaste monde, et dans mon petit intérieur…

Ce matin, l’un de ces textes que j’aime le plus, parmi tant d’autres que j’aime autant ! Le fameux passage de Qohélet

« Rien de nouveau sous le soleil » (Qo 1, 2-11)

Lecture du livre de Qohélet

    Vanité des vanités, disait Qohéleth.
Vanité des vanités, tout est vanité !
    Quel profit l’homme retire-t-il
de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ?
    Une génération s’en va, une génération s’en vient,
et la terre subsiste toujours.
    Le soleil se lève, le soleil se couche ;
il se hâte de retourner à sa place,
et de nouveau il se lèvera.
    Le vent part vers le sud, il tourne vers le nord ;
il tourne et il tourne,
et recommence à tournoyer.
    Tous les fleuves vont à la mer,
et la mer n’est pas remplie ;
dans le sens où vont les fleuves,
les fleuves continuent de couler.
    Tout discours est fatigant,
on ne peut jamais tout dire.
L’œil n’a jamais fini de voir,
ni l’oreille d’entendre.
    Ce qui a existé, c’est cela qui existera ;
ce qui s’est fait, c’est cela qui se fera ;
rien de nouveau sous le soleil.
    Y a-t-il une seule chose dont on dise :
« Voilà enfin du nouveau ! »
– Non, cela existait déjà dans les siècles passés.
    Mais, il ne reste pas de souvenir d’autrefois ;
de même, les événements futurs
ne laisseront pas de souvenir après eux.

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«     Tout discours est fatigant,
on ne peut jamais tout dire. »

Oh combien fatigant ! Et combien il resterait toujours à dire …

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Pour les circonstances présentes, un beau titre :

Il faut brûler Molière !

Ou : Faut-il brûler Molière ?

Cet horrible n’a-t-il pas osé écrire cette pièce vulairement macho-misogyne : Les Femmes savantes !

Ou, à l’inverse, faut-il le panthéoniser, avec Rimbaud (en projet, actuellement, au glorieux chef qu’il était pédé ! Un titre qui mérite bien, en effet, la « reconnaissance » de « la Patrie » ; le panthéoniser car, à l’interprétation inverse (vivre l’inversion!) n’est-ce pas l’homme qui exploite ces pauvres femmes en quête d’émancipation par la culture (tsoin, tsoin!) qu’il ridiculise ?

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Les furies noé-féministes :

Vive la raie publique, clament-elles, en enlevant leur string !

Les gamines de lycée « revendique le droit de s’habiller » à poil, et c’est les garçons qu’il faut éduquer à ce que cela ne les excite pas :

Logique, non ? Elles, elles sont femmes , donc innocentes, intouchables, éduquées d’avance et sans contrainte…

Je ne pouvais pas mieux trouver que cette image :

Si vous saviez le don de Dieu,

imbéciles !