Vendredi 24 Octobre 2014

Vendredi 24 Octobre 2014

Dans mes propos d’hier, j’ai oublié un élément important, peut-être même celui qui avait déclenché ma méditation : la police elle-même s’inquiète des mœurs sexuelles des adolescents, notamment de leur précocité grandissante, et, surtout, de leur brutalité.

Pourquoi donc, la police ? Est-elle la seule à avoir cette inquiétude ? La mieux placée ( ?) pour percevoir cette violence, est-elle donc la seule ? Avec les enseignants, (qui la subissent aussi, même si ce n’est pas dans le domaine « sexuel »…). Mais les premiers concernés : les parents ? Quid ?

Les mômes d’aujourd’hui sont les enfants, et même les petits enfants !, de la génération de ce « sexe sauvage » dont parlait Vance Packard voilà déjà 45 ans ! Ils sont abreuvés de torrents d’ordures par le tout-à-l’écran, par tout ce et ceux qu’ils rencontrent sur le bitume des artères (les artères, tu parles ! dans quel état elles sont !) des cancers-citadins où se trouvent leurs cages à lapins, et à la maison même, (la maison : re-tu parles ! « Dessine-moi une maison »… autrefois, c’était un rectangle, avec un beau toit rouge, et une cheminée, avec la fumée, qui en sortait, -signe de la chaleur du foyer, n’est-ce pas, m’sieurs-dames les spycho-de-supermarché… Et maintenant ? Je voudrais bien voir ce qu’ils dessinent, les moutards… -Un « concept habitationnel hyper finalisé », sur l’écran de leur ordi, ou autre gadget dont je n’arrive même pas à suivre le nom : application, smartphone, déconnophone, etc etc… ?)

Cherchant le mot mœurs dans  « la bible du net » je trouve cette citation :

Entouré de gens sans mœurs, j'ai imité leurs vices. — (Laclos, Les Liaisons dangereuses, 1782)

Elle peut servir de tout commentaire à ce qui précède…

Quant à cette deuxième :

Le premier devoir du législateur est de former et de conserver les mœurs publiques, source de toute liberté, source de tout bonheur social. — (Robespierre, Discours sur la peine de mort, le 30 mai 1791 au sein de l’Assemblée constituante.)

Elle tombe à pic aussi !

Mais son auteur est-il crédible, pour ce qui le concerne ?...

Le tout-à-l’écran. Ce n’est certes pas un feuilleton télé qui « suicide la France » à lui seul. « La télé ne fait que refléter la société. »

Mais non : elle l’influence, la conditionne, aussi. Rien que son bruit abrutissant (le niveau sonore est augmenté d’office au moment des pubs !) suffirait pour abrutir le troupeau qui la broute sans interruption et n’a d’autre pâture à ruminer !...

Voilà qui nous ramène à la dernière tempête dans le bocal médiatique : autour du Suicide  français d’Eric Zemmour…

Il parle de la « féminisation » de la société. Je préfère femellisation…

En ai-je déjà parlé ? J’y pensais voilà déjà plusieurs jours. -J’ai dû n’évoquer que le monde des mous…

Oui, ce n’est pas un feuilleton télé qui peut en être la cause ; mais le signe, oui, parmi tant d’autres !... Car elle est patente. La nier serait nier l’évidence ; sport favori de plus d’un, aujourd’hui…

Féminisation ? Si seulement !!! J’applaudirais à quatre mains, vieux singe que je suis… J’ai chanté, de tout cœur, avec Aragon et Ferrat, « la femme est l’avenir de l’homme »… J’ai rêvé, bien souvent, tant et tant, de me coucouner dans un matriarcat plein de tendresse, de finesse, de parfums subtiles dans les relations inter-humaines …  Je n’ai jamais bien respiré que dans les atmosphères pleines d’atomes féminins ; ma mère et mes sœurs, mes collègues femmes, au boulot, les anim’-atrices et mes dirlo-filles dans mes colos…  je m’entendais beaucoup mieux avec elles qu’avec les mecs, si bons et durables soient les amis-sans-e que je me suis faits…

Mais l’hégémonie des femelles déchainées où nous voilà, non merci !

Ce commando de fanatiques de la « déconstruction sociale » installées au Pouvoir par un male-mâle subjugué (au sens étymologique : mis sous le joug), l’archétype de l’homme-humilié et qui en redemande toujours. Une tigresse à la garde des sceaux, -le voilà bien scellé, le sort de notre pauvre lopin de péninsule euro-occidentale ! Des violeuses de sanctuaires sacrés pour lesquelles on punit les violés ! Tous les points stratégiques de la société conjugués au féminin (ou femellin) : santé, impôts, justice, quasi-toute la « fonction publique », et, surtout, l’Education ! Cette Education Nationale qui n’éduque plus personne, aussi bien que l’éducation familiale dont elles ont conquis la quasi-exclusivité à coups de divorces-et-les-enfants-pratiquement-toujours-à-la-garde-de-la-mère, à coups de mères célibataires, et maintenant de doubles-mères- homo(s) !!

Partout : chassez l’homme, virez le mâle ! Et surtout, bien sûr, dans le monde des valeurs… Les valeurs masculines, viriles ? A la trappe, au bûcher… -D’abord, y’a plus de masculin ni de féminin, vieux ringard, macho, réac’, et, pour tout dire et finir par le coup de grâce : extrêmedroitiste  !...

Désolé, pas le temps ni les moyens de faire une sociologie plus rigoureuse de cette hégémonie…

Du reste, j’ai lu hier que toutes statistiques sur « critères ethniques » étaient interdites… C’est bien commode ! Les autruches décrètent qu’il est interdit de sortir la tête du sable… -Je suppose qu’il en est de même pour les critères masculin/féminin… Pas de discrimination sexuelle, n’est-ce pas !

Et pendant ce temps-là, re-voilà encore halloween (allo gouines ?)…

Quelle jolie fête, pour les enfants, n’est-ce pas !… Tout à l’exaltation du Beau, du Bien, du Grand… C’est si ludique…

Comme l’exposition déjà évoquée : « le sexe », un jeu de mécanique bien amusant ! Quoi de plus ?... -Quoi, vous voulez plus ?

Le marquis de Sade aussi savait s’amuser… Au train où l’on va, il sera bientôt au Panthéon.

Et les flics seront encore et plus que jamais les seuls à s’inquiéter des poignardeurs pré-adolescents et des violeurs de douze ans…

La fête des citrouilles… -Les plus citrouilles ne sont pas ceux que l’on croit… -Je leur en foutrais bien une, sur la citrouille ! si je n’étais ce doux catho non-violent…

Une belle anglo-américonnerie d’importation, -une de plus !-, on ne va pas s’en priver !

L’occasion est trop belle de botter ainsi en touche la vieille Toussaint de ces maudits cathos…