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Ce qui fuit du tonneau
13 janvier 2015

Mardi 13 Janvier 2015

Mardi 13 Janvier 2014

Le problème est toujours celui de la violence.

Violence est ce qui blesse.

C’est le blessé qui définit la violence, non le blessant.

C’est là, sans doute, la chose la plus difficile à admettre…

Le rire/l’humour peut être violence. Les mots blessent.

Je suis bien placé pour le savoir ; moi qui aime lancer des piques, faire « le doux caustique »…

Il faut (faire preuve (par ailleurs) de) beaucoup d’amour pour se permettre de causer une « égratignure ».

Mieux :  -Fournir la pommade en même temps que l’on lance la pique…

 

 

Lucidité :

Connais-toi violent,

c’est le premier pas vers la non-violence.

(Les modernes me reprocheront d’être « pénitentiel ». C’est pourtant bien par là qu’il faut commencer. Le péché originel, c’est la violence. Le péché du monde, c’est la violence. Je participe du péché du monde dès que j’y suis (au monde)… La violence est le péché natal, le pays natal…

 

Les amateurs de « déconstruction » des « mythes » devraient bien commencer par s’attaquer à celui, si pernicieux, de l’innocence (rousseauisme…).

 

 

« Des limites à tout ».

Même à la liberté ?

Non ; mais : qu’est-ce que la liberté ? Et les libertés ?   (Les mots sont si galvaudés ; celui de liberté comme celui de droit, entres autres).

Limites à la liberté de

L’Occident moderne doit aussi se remettre en cause.

La Liberté sans limite est celle de la Personne. Pas celle de son Individu.

Parce que la Personne est d’abord relation, dialogue, tissu, communauté (au sens premier du terme, celui de Mounier, pas au sens actuel). La Personne dit « notre liberté » et non « ma liberté », limitant, par le fait même, celle de son ego, de son individu.

 

 

 

Les petits profs ne « comprennent pas » que les petits mahométans leur répondent que « Mahomet est au-dessus des lois françaises ».

C’est bien cela le plus dramatique, le plus scandaleux ! Non pas ce que disent les petits mahométans, mais que les profs ne le « comprennent pas ».

Effrayant preuve de l’indigence, de la misère absolue de leur culture religieuse ; de leur absence complète de sens du sacré. Comment, dans ces conditions, pourraient-ils enseigner même (ne fût que) le sacré de la vie humaine, de la personne humaine !

 

 

***

8h 53

Depuis plus de deux heures que je suis levé, j’ai déjà écrit tout ce qui précède quand je découvre la une du Charlie Hebdo de ce jour.

Il en rajoute une couche, persiste et signe.

Décidément, j’ai bien fait de me garder d’adopter le slogan « Je suis Charlie » ; l’un des premiers à manifester mon soutien sur mon Forum préféré, je l’ai fait en citant :

 

leger-fernand-liberte

Soutien à la liberté de la presse, c’est tout (et condoléances pour les morts, implicitement, évidemment).

Sur cette Une d’aujourd’hui, je remarque aussi le sous-titre, auquel je n’avais jamais pris garde : « Journal irresponsable».

Désolé ! mais, vraiment, je ne peux pas être d’accord.

Seuls les gosses en cours de récré peuvent être « irresponsables». Et encore !

Les gosses et les clowns…

Les journalistes ne sont pas des clowns. Surtout quand ils deviennent « icône », « emblématiques » de toute une société…

La Sainte Eglise catholique, dans son infinie sagesse et son grand réalisme fixe à (dès) 7 ans « l’âge de raison », donc celui de la responsabilité…

On revient à la question de la liberté. Une liberté sans responsabilité n’est qu’une dictature de l’Individu, une violence extrême…

 

« Irresponsable »… et inconséquent : « la manifestation est à contresens de ce que nous faisons », disent-ils, mais ils vont, au premier rang, à cette manif.

Ce que j’appelle manger à tous les râteliers.

Et, bien sûr, gros câlin avec super-Président, qui vient, peut-être, de gagner, mine de rien, sa prochaine réélection…

Tout cela est bien, pour le moins, indécent…

Finalement, oui, c’est bel et bien l’emblème même de « la société » actuelle, de sa « majorité », de sa « gouvernance»… « Hédonisme libertaire », sans foi ni loi (sauf celles que l’on fait, à sa convenance !); rien que jou-rire !

mais  « victimaire et compassionnel » pour la bonne conscience !

Droit au blasphème, etc… Le droit de tout, et le devoir de rien…

Pendant ce temps, l’ancienne « 1ère dame » fait fortune avec un livre, et maintenant un film sur le Président en exercice (quel exercices, quels exercices ?...).

D’un côté comme de l’autre, tous ces gens n’ont aucune Dignité !

 

Désolé, mais : Non possumus

Désolé, mais, décidément, je ne suis pas Charlie : en soulignant que ce « suis » est aussi le verbe suivre

 

***

Les petits profs démunis…

Ils ont pourtant fait un minimum d’études ?

Ce non possumus que je viens de citer, connaissent pas ?

Antigone, connaissent pas ?

 

La fameuse « morale laïque », est-elle, oui ou non, remise au programme des écoles ? (Je pose la question, mon gros bide m’empêchant désormais de m’assoir à mon pupitre d’écolier, j’en ignore, tout simplement, la réponse…).

Commençons par cela ! Elle n’est, certes, qu’un ersatz, mais, au moins, ce sera déjà ça…

Et enseignons-la, aussi, aux générations qui en ont été privées…

 

NB : Ce sont les mêmes petits profs, -et toute leur génération- qui ne « comprennent pas », qui ne comprennent rien « mais alors rien du tout » à… la Guerre de 14, au « sacrifice » de tant de morts, ni au pourquoi de cette guerre. Même et y compris et à commencer par les petits profs d’histoire, qui n’ont aucune notion de l’Histoire, aucune expérience de l’histoire ; vivre l’expérience de l’Histoire, c’est non pas glapir « nous vivons un moment historique » au moindre événement, mais pratiquer sa méditation constante. -« 14/18, cette guerre ne m’a jamais quitté, et/ni les suivantes ; c’est-à-dire La Guerre… « La guerre, la guerre toujours recommencée… ».

Ce sont les mêmes : ce n’est pas un hasard !...

 

************

(Mon enfance) : Au(x) temps où la France fumait…

de toutes les cheminées des dessins d’enfants -heureux… (puisque d’après le doltoïsme de supermarché, la cheminée est symbole du bonheur, de la chaleur du foyer, si elle fume…).

de toutes ses locomotives

de toutes ses cheminées d’usines

(la France travaillait, se reconstruisait, ne se soldait pas « à l’international », aux « nations émergeantes »…)

de tous ses gras labours aux matins d’automne,

de ses prairies de rosée essuyée lentement par le soleil levant

de ses vignes dans « l’aube épaisse et fraîche »

de ses bois et forêts où les forestiers bûcheronnaient,

 (ce bel hiver où nous montions au bois, faire du bois à Serpette, avec le bonne repas de cochonnaille pour le midi, dans la hotte d’osier… Quelle année était-ce ?  Je ne sais plus. Ou y en eut-il plusieurs. Je me souviens d’être monté à pied, mais aussi avec le deudeuche bleue jusqu’à Heurtebise ; c’était donc début des années 60… et nous faisions du feu pour réchauffer la gamelle, avec la brindille même pas fagotable…

de ses chemins pluvieux sous le soleil…

(la Terre n’était pas encore vitrifiée jusque dans ses plus petit villages…)

de ses chevaux laborieux dans la fraîcheur de la plaine, sous la pluie des rentrées urgentes,

(la barbarie motorisée ne les avaient pas encore menés tous à l’abattoir, ou au « box » des loisiristes

et de tous ses poumons ! de tout son « gris » roulé (ô mon cher père, rouleur de « job cartonné non gommé »…), de ses chères Gauloises, de ses « troupes », et, pour les amateurs d’exotisme, les américaines, et quelques autres Bastos et compagnie ; sans parler des P4 des gamins…

(le sanitarisme moraliste, puritain, d’importation, l’ayatollisme anti-tabac, ne faisaient pas « la guerre aux fumeurs »…)

Colombe-de-la-paix-300x171

 

 

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