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Ce qui fuit du tonneau
28 janvier 2015

Mercredi 28 Janvier 2015

Mercredi 28 Janvier 2015

Cela date déjà de plusieurs jours mais...les bonnes nouvelles ne sont pas si courantes:

C'est à Toulon (si je me souviens bien), un bar "gay" a été racheté par des "cathos tradi", non pour y poursuivre la même activité, mais pour en faire un magasin qui vend des statuettes de la Ste Vierge, etc... C'est un peu passer d'un extrème à l'autre, mais enfin, voilà au moins un infime point noir de moins sur le visage de notre pauvre France... Reconversion, conversion... il y a encore de quoi faire...

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LE SCAN POLITIQUE - Alors qu'Axelle Lemaire, secrétaire d'État chargée du Numérique, pointait le problème d'Internet lors d'un séminaire gouvernemental sur l'école, le premier ministre l'a rudement interrompue, selon le Canard enchaîné.

Et macho, le petit caudillo !

Tout est normal à bord ! Dormez bien, braves gens, le petit chef veille !

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Enseignement du fait religieux...

Oui, je veux bien... Mais: qu'est-ce à dire ? Quels contenus dans cet enseignement ? Et par qui ? Qui voudra s'y coller, s'y risquer ? Quel volume horaire lui sera consacré ?

Et d'abord : fait religieux, ou religions ? Histoire des religions ? Comparées, ou à la queu leu leu ?

En tout cas, bon courage ! Il y a du boulot... Etudier rien qu'une seule des religions, en voilà pour toute une vie !

Encore de belles batailles en vue, rien que sur les contenus...

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Article dans La Croix :

Et si l’Eglise catholique montrait ses femmes?

posté par Isabelle de Gaulmyn

L’Eglise anglicane a ordonné une femme évêque ; du coup, l’inusable sujet revient. Là, on demande juste que l’Eglise catho montre les siennes… - comme on « montre un ours » ?

Ridicule !

Dans ce débat récurrent, je n’ai qu’une chose à dire : la seule place que devrait vouloir une bonne chrétienne, c’est la même que celle que devrait vouloir un bon chrétien…

Voir par exemple :

 La dernière place           Lc 14,7-11

La dernière place, ce n'est pas une place où l'on cesse d'être soi-même, mais où l'on est humblement soi-même devant Dieu. Ce n'est pas une place où l'on se déprécie, mais où on apprécie toutes choses selon Dieu.

À la dernière place, on n'est pas au-dessous de tout, mais au service de tous.

On peut avoir de grandes responsabilités, beaucoup de relations, un travail aux avant-postes, et en même temps choisir la dernière place, quand on accepte d'œuvrer au poste que d'autres fuient, quand on continue à servir malgré les malveillances ou les incompréhensions, quand on reste en vue, exposé, disponible, alors qu'on voudrait se cacher et être un peu à soi-même.

On choisit la dernière place lorsqu'on choisit de ne pas se positionner par rapport aux autres comme celui ou celle qui a droit à des égards spéciaux, à une confiance particulière, comme celui ou celle  qui a déjà son petit carton sur la table de Dieu.

On opte pour la dernière place, la place modeste, quand on ne se donne pas à soi-même un rang parmi les frères, quand on se contente, sans amertume, de la place offerte par eux dans leur estime ou leur affection.

 À la dernière place, on laisse au Maître toute l'initiative, pour le cas où il voudrait s'avancer en disant: "Mon ami, approche-toi, monte plus haut!"

La dernière place, c'est celle où l'on se perd soi-même de vue, attentif que l'on est à ce que le Maître va dire ou va faire; c'est celle où l'on se contente de Jésus et de son amitié, sans frustrations, sans regrets, sans tristesse; c'est celle où l'on consent à être dérangeable, et où les projets de l'homme s'effacent toujours joyeusement derrière le projet de Dieu.

À la dernière place nous n'attendons plus d'être valorisés, sinon par le regard du Christ, ami et compagnon;  nous ne cherchons  plus à occuper un espace dans le souvenir ou les visées de qui que ce soit, hormis Dieu qui est pour nous le trésor et donc le lieu de notre coeur.

Nous nous trouvons tout heureux déjà d'avoir pu entrer et d'avoir part au festin, même en bout de table, puisque c'est la table du Seigneur.

La dernière place, c'est notre Nazareth, où nous retrouvons Marie, servante et pauvre d'elle-même, tout adorante et riche de Dieu; et à l'école de Marie, chaque fois que dans le travail du Seigneur ou la vie fraternelle une dernière place se présente, loin de nous attrister, loin de nous impatienter ou de rester paralysés par le ressentiment, nous avons la joie de dire, ce qui plaît tant à Dieu: "Cette dernière place me revient de droit; elle me revient par amour du Sauveur". 

Source : http://j.leveque-ocd.pagesperso-orange.fr/lu140711.htm

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