Dimanche 05 Octobre 2014

Dimanche 05 Octobre 2014

Intoxication par harcèlement de la propagande :

A 08h 05, on nous annonce : Les familles homoparentales, des familles comme les autres…

Deuxième couche moins d’une heure plus tard :

08h 46 : Les familles homoparentales acceptées par 6 Français sur 10.

Bientôt les bœufs auront une carte de réduction, comme pères de famille nombreuse, pour leur transport dans la bétaillère qui les emportera à l’abattoir !

-La guillotine est peut-être remisée, mais la kalachnikov prolifère, et il y a bien d’autres manières que la machine à Guillotin pour décapiter les têtes qui dépassent…

Tout à l’écran, tout à l’égout -et des couleurs, il ne faut pas discuter !!... Ca ne sert à rien de discuter… qu’à se salir les mains à remuer cette fange.

Passons à autres choses !

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Goûter l’automne, deuxième service.

Après les hirondelles, les betteraves. Ce jeudi 02 Octobre, lors de mon retour en Lorraine, au long de cette longue Champagne bien connue des quatorze-dix-huitards, et qui va du Fort de la Pompelle aux confins de l’Argonne, j’ai croisé quelques camions qui en transportaient à la sucrerie de Sillery. Seulement quelques camions, la campagne (car on dit « la campagne des betteraves », pourquoi ?) ne bat pas son plein. Heureusement pour moi, la route était sèche, exempte de cette terre qui la rend d’autant plus glissante lorsque les arracheurs en exportent un peu ou beaucoup de leurs champs. Cependant, et heureusement encore, j’ai traversé un beau banc de brume ; pas très long non plus, juste de quoi goûter l’Automne. Car, que serait l’Automne sans « l’aube épaisse et fraîche » ?

-Ah, nos écoliers d’aujourd’hui reçoivent-ils encore ce cadeau si précieux de ces vers de Victor de Laprade pour avoir une expression définitive à saluer chacun et tous les automnes de leur vie, ces fameuses

 Vendanges

Hier, on cueillait à l’arbre une dernière pêche

Et ce matin voici dans l’aube épaisse et fraîche

L’automne qui blanchit sur les coteaux voisins…

Qui ne connaît pas un pays sous la brume ne sait rien de l’intimité du Monde…

La brume, en effet, tout comme la neige, métamorphose les pays qu’elle recouvre, mais tout autrement. La neige introduit au silence, au mystère, à la pureté. A la Paix, en arrondissant toutes formes. Tandis que la brume rétrécit le Monde, en fait notre Demeure, aux murs proches. La cabine d’un navire, cernée de brume, au grand large, c’est la cellule intime de l’Univers. Notre Cellule : étroite, incertaine, enceinte de mystère, mais scintillante  -de ce Mystère même.  Ce Mystère du Soleil lointain… La Mort est un autre Soleil, ou plus exactement ; nous transporte sous un autre Soleil. Le vrai Soleil de Dieu, et non plus celui de Satan.

L’Automne, les vendanges, les betteraves... voilà comme j’aime, comme je préfère que l’on parle de l’actualité. Ou plutôt du présent, le perpétuel Présent, que Dieu nous fait en chacun de nos pauvres jours…