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Ce qui fuit du tonneau
2 décembre 2014

Mardi 02 Décembre 2014

Mardi 02 Décembre 2014

 

Fardeau après fardeau, la vie

Dès que l’on croit en déposer un, s’en libérer, s’en soulager, il faut en reprendre un autre, un autre nous tombe sur le dos, toujours plus lourd que le précédent…

 

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La SÉCU a encore frappé !

Voilà une semaine, déjà ! et je ne l’ai pas noté.

Lundi matin ((24 Novembre) en sortant de l’immeuble, la pensée me prend : Déjà plus que six mois avant de devoir refaire encore ces paperasse pour la CMU. Déjà plus que 6 mois de tranquillité, de ce côté-là…

C’était encore beaucoup trop d’optimiste !

L’après-midi même, au courrier : retour de mon dossier de demande pour la CMU/base, envoyé fin septembre !

L’idiote de service à encore trouvé des chicaneries à me faire ! Toujours sur le même détail, qu’il me faut leur repréciser chaque année … C’est usant… Au téléphone, le lendemain, la rond-de-cuir n’apprécie pas que je lui demande si celle qui m’a renvoyé mon dossier fait partie d’un quota de débiles mentaux que la loi obligerait la Sécu à employer… Quelle fatigue d’avoir affaire à ces bourrins, -ces bourrines !, aux vastes et lourdes œillères qui les empêchent de voir un millimètre plus large que les bords de leurs formulaires !

 

Elles finiront par me rendre complètement misogyne…

« Vous que j’ai tant aimées »…

Ces femmes, dans le « parfum » desquelles je me suis si longtemps bercé tendrement ; -bercé… d’illusions ! ?

Ces femmes, qui nous régentent… dès avant notre naissance, et, une fois que nous sommes « étendus sous la lame », elles seules, ou presque, à venir de temps à autre, nous planter une fleurette sur le nombril marbré… -Mais cela même n’est plus de mise ; n’est plus « tendance » que de faire la visite au cimetière ; on se fait griller… - Retour en barbarie, triomphe matérialiste; - inutile de redémarrer sur ce thème…

Voilà que partout, on se heurte à elles ; après les grognasses bornées de la Sécu, les 14/18ardes hargneuses et revendicatrices… Car leur empire ne leur suffit jamais ! La femellisation de la société -déjà tragique au point où elle est arrivée- ne leur suffit jamais. Voilà donc ces chères collègues 14/18ophiles qui débarquent en masse à l’occasion de ce foutu « Centenaire », et qui réclament, réclament … toujours la même chose : de l’émotion, encore de l’émotion, toujours de l’émotion … Même (et surtout) là où il n’y a pas lieu d’y en avoir ; là même où elle est explicitement interdite par le règlement : dans les JMO, Journaux des Marches et Opérations des unités militaires, qui doivent relater les faits, « sans commentaires ni avis personnels » de la part du rédacteur… Que je le rappelle à l’une de ces néo-historiennes improvisées, et la voilà qui monte sur ses grands chevaux, et qui me réplique ! Comme une sale bête de chien qui se rebiffe quand on le bastonne… Car rien ne les arrête, et surtout pas le b-a-ba de la pratique de l’Histoire.

J’aime, certes, les in-soumis, les in-soumises, mais Antigone, Jeanne d’Arc, oui ! Mais les ignares qui prétendent faire la loi, non merci…

L’exquise « sensibilité féminine »… l’une des berceuses (cf ci-dessus) à laquelle j’ai si longtemps, si volontiers clos mes paupières d’éternel enfant (« tant pis pour toi, tu seras poète » !)… Hélas… sensibilité ? Que nenni ! Il ne s’agit que d’émotivité… c’est toute autre chose. Susceptibilité sans frontière et sentimentalisme baveux… -encore une importation yankee…

 

De l’émotion… quand ce n’est pas de l’humain… ce bon fourretout auquel même les cathos se laissent aller, parfois …-je ne parle pas seulement de ce pauvre Jacques Gaillot…-  au risque de réduire le christianisme à une ONG, cet humain de l’humanitarisme, et non de l’humanisme.

 

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A quoi bon poursuivre ce « blog »…

Mon mince lectorat se situe majoritairement … aux USA… Paradoxe ironique pour le vieil « anti-américaniste » que je suis !

A cette heure : 89% de lecteurs US… et pas moyen de savoir qui ils sont, pourquoi ils me lisent, puisqu’aucun ne me donne le moindre « commentaire ». Espions de Google, ou de la CIA, ou quoi, qui ?

J’écris dans le vide ; pour rien ; je n’intéresse personne ; ce n’est pas nouveau ; quoi que je fasse, ça n’intéresse personne. J’ai donné l’adresse de ce blog à quelques amis, quelques membres de ma famille. Rien ! Ça ne les intéresse pas plus que le reste de ma pauvre modeste personne et de ses pauvres « productions ».

Irrémédiable, indécrottable solitude !

J’ai tant aimé, j’aurais tant aimé, le dialogue, « la vie en dialogue », selon le beau titre de ce cher Martin Buber… Mais, « dialogue amoureux » tant cherché au temps de ma jeunesse, ou ouverture de blog en cette vieillesse internétiste, l’un ne « marche » pas mieux que l’autre. Le dialogue ? Bernique ! Le peu que je dis, le peu qui fuit du tonneau, n’intéresse pas, quand, au moins, il ne blesse pas, ne froisse pas, ou n’irrite pas… Le don d’indifférencer, quand ce n’est pas celui de déplaire ! Voilà un talent plutôt ingrat… A quoi le Bon Dieu joue-t-Il donc avec moi, de m’avoir confié ce serpent puant; veut-il vraiment que non seulement j’en assume la garde, mais encore que je le fasse prospérer ?

 

*****

Depuis plusieurs jours : cafard plus épais encore que le brouillard au dehors…

Déprime de fin d’année. Cafard de Noël…

Noël m’a toujours (depuis longtemps au moins) donné plus de cafard que de réjouissance. Nostalgie des Noëls d’enfance, des vrais Noël… Des Noëls sobres… chrétiens… Tristesse de l’année qui s’achève : encore une, passée, pour quel bilan ?

Vrille de ces toujours mêmes questions. Couteau du temps qui passe.

Cette année plus que jamais… Même ce retour à Villedo, demain, aggrave les choses : revoir ma pauvre maison, soucis de cette gouttière qu’il faudrait réparer… Lime usante de tous ces soucis sans fin, ces inquiétudes permanentes. Non seulement pour les choses matérielles, mais pour les êtres que j’aime…

Et, pour fini : encore un Noël sans sapin ; sans même une crèche. Non plus un Noël sobre, mais un Noël indigent… Quelle tristesse ! Un Noël sans enfants. Un Noël sans Noël… J’en ai déjà tant vécu, des Noëls, et il m’en reste si peu à vivre…

 

Comble de guigne : alors que l’hiver a tant tardé à montrer son nez, je vais avoir de la neige juste pour ce petit voyage !

 

******

Un champion de « moto-cross » :

toujours plus vite,

toujours plus haut,

toujours plus de bosses

toujours plus de risques

toujours plus de bruit

toujours plus de Nature dégradée

toujours plus…

toujours plus con !

Voilà ce qu’on nous sert, ce que l’on sert aux gosses comme modèles. Ces gosses que l’on met, d’ailleurs, sur ces machines stupides dès l’âge de 4 ou 5 ans !

Panem et circenses, jusqu’au plein délire !

Colombe-de-la-paix-300x171

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Commentaires
F
...mais ce cafard excessif est difficilement supportable, surtout venant de vous, un "battant" plein d'humour, un combattant même !
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